Silvia Cattori : Les images diffusées par les chaînes télévisées et les commentaires des journalistes sont, comme vous devez le savoir, immanquablement en faveur des rebelles. Des images très impressionnantes d’immeubles en feu, des panaches de fumée noire, des maisons qui s’écroulent nous sont montrées. Homs est présentée comme « ville martyr et symbole de la révolution syrienne » [1]. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’armée syrienne bombarde – si l’on en croit nos médias – aveuglément des lieux habités ?
Réponse : Madame, pardonnez-moi ; l’armée syrienne ne bombarde pas à l’aveugle ; elle ne bombarde pas des maisons qui sont habitées. On ne sait jamais si les images diffusées par al-Jaziira, al-Arabya ou vos chaînes télévisées, sont véridiques ou sont des images montées. Si elles correspondent vraiment avec ce qui s’est passé tel jour à tel endroit. Sachez que, quand on voit des panaches de fumée noire, ce sont des pneus de voitures que font brûler les mercenaires.
L’armée bombarde les lieux où elle a localisé des mercenaires. Il est difficile pour l’armée de les approcher et de les arrêter autrement. Les mercenaires utilisent des armes très sophistiquées, munies de viseurs, qui touchent le cœur de la cible. A Zabadani, les mercenaires ont tué plus de 150 soldats avec ces armes-là.